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Emanuele Scorcelletti, la capture de l’instant

Entre travail minutieux et hasard de l'instant, Emanuele Scorcelletti est devenu maître du noir et blanc. Rencontre avec ce puriste de la photographie.

« La photo, c’est l’instinct d’agir. » Entre travail minutieux et hasard de l'instant, Emanuele Scorcelletti, 51 ans, est devenu maître du noir et blanc. Rencontre avec le photographe, à la fois contemplateur et observateur à l'affût.

 

Passionné et puriste, Emanuele Scorcelletti a le goût du travail soigné et sait faire preuve de patience pour obtenir la photo voulue. Une rigueur et un talent admirés par Barrière, qui lui a consacré une spectaculaire exposition à l’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville ayant pour thème le monde du cheval.

 

Depuis huit ans le photographe balade son appareil Leica M6 dans l'herbe, dans la paille, dans les écuries, au fin fond des haras et en bordure de pistes. Emanuele Scorcelletti révèle la passion et le labeur qui prennent vie dans les coulisses, entre repos, entraînements et courses frénétiques. Pour dépeindre à la fois l’envers du décor et la magie du spectacle. Parce que photographier, c’est « humaniser ».

 

Matériel de puriste pour des clichés de qualité

 

Le Leica, l'outil de travail de Scorcelletti : un trésor d'aventures, de découvertes et donc d'apprentissages. « Ce boîtier est mon compagnon, au sens artisanal du terme. Dans une photo je veux le temps de la pellicule, de l'argentique. Pas une récupération ou un rattrapage numérique. Il faut être caméléon. »

 

L'argentique ? Pour le grain, « bien sûr ». Mais aussi pour l'authentique. « C’est le goût du travail et de son approche aussi. À pas de loups. Pour ce genre de photos il ne suffit pas d'être là. Le fait est d'agir là. Quand ? Au moment que l'instinct, une lumière, un bruit et pourquoi pas le hasard provoque. »

 

Des inspirations multiples

 

Le hasard d’une situation. C’est justement ce qui a valu au photographe un World Press Photo (catégorie Art et culture) en 2003 pour sa photo de Sharon Stone au Festival de Cannes. Il a su capter la membre du Jury de 2002 dans un geste inoubliable saisi en deux clichés. « J'ai choisi le premier. » L'histoire et la raison de ce geste de la star en remerciement au ciel se retrouvent dans toutes les gazettes.

 

Le travail d’Emanuele Scorcelletti puise également son inspiration dans les rencontres avec ses « maîtres » : Henri Cartier-Bresson, mais aussi Jacques-Henri Lartigue qui l'a accueilli chez lui alors qu’il n’était qu’un jeune étudiant en photo de 17 ans, « avec une curiosité et une gentillesse non feintes. Inoubliable. » Sans oublier les "Maestri Italiens" Mario Giacomelli et Piergiorgio Branzi, qui lui inspirent une philosophie : « Regarder, ne pas réfléchir, laisser la vie poursuivre son chemin et notre cœur nous diriger. »

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