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Cinémas, comment Barrière joue son rôle

Pas de cinoche. Le cinéma né en France et copié ailleurs a son histoire dont le groupe Barrière est un acteur. Pas seulement en mettant des noms prestigieux sur les portes de Suites éclatantes de lumières à Cannes ou à Deauville.

A chacun son rôle. C'est ce que le groupe Barrière confirme quand l'an dernier il accueille dans ses murs, comme un clin d'oeil version mini écran télé au cinéma grand format, quelques jours de tournages de la piquante série "10%" conçue et produite pour France 2 par le "Monsieur - je - sais - tout - sans - le - dire - sur - les - gens - du - cinéma - en - France - depuis - trente -ans", Dominique Besnehard.

 

La relation de Barrière avec le cinéma est celle d’un partenaire fidèle : bien sûr, dans ses liens noués avec les festivals de Cannes, Deauville, Dinard et La Baule.

Ainsi à Cannes, le premier Festival d'après-guerre en 1946 a été organisé grâce au prêt de la salle de cinéma du casino.

A Deauville, c'est l'engagement de Lucien Barrière auprès du maire Michel d'Ornano et des organisateurs Lionel Chouchan et André Halimi qui en 1975 permet l'installation du premier Festival du Film américain : les stars d'Hollywood traversent l'Atlantique, Elizabeth Taylor règne sur Les Planches depuis Le Royal - où une Suite créée en 1985 porte son nom.

A La Baule, devant la plus belle baie naturelle d'Europe, le Festival des musiques de film - auquel sont associés les Hôtels Barrière -  met son âme dans les images.

 

Il y a donc les festivals mais aussi une contribution "pionnière" à l'organisation du dîner de la cérémonie des César au Fouquet's à Paris. Cela dit, depuis bientôt un siècle, Barrière a la volonté d'être aussi un passeur d'images. Il ne s'agit pas de mettre le cinéma en scène mais d'affirmer son importance dans tous les repères de la vie : la culture bien sûr, mais aussi la transmission, la recherche du "bien fait" et la modernité. Depuis le XXème siècle, le cinéma regarde les époques qu'il traverse : il les raconte, parfois même il les devance. C'est ce point commun avec les réalisateurs, les auteurs et les acteurs qu'a discerné voilà près de cent ans le fondateur du Groupe, François André, inventeur d'une certaine idée du loisir et du divertissement "moderne".

 

Au fil des ans, des époques et des quatre générations qui sont le socle du Groupe, ce point commun est devenu une ligne claire. Voilà pourquoi Barrière montre et défend à sa manière le cinéma. Il y a la Fondation Barrière qui chaque année récompense un premier, deuxième ou troisième film d'un réalisateur français et aide financièrement  à sa promotion. Mais cette volonté de montrer et de diffuser le cinéma s'illustre aussi à travers l'ouverture de salles de projection à L'Hôtel Barrière Le Majestic Cannes et à L'Hôtel Barrière Les Neiges Courchevel. Cette volonté est aussi visible depuis des décennies avec les collections de portraits d'acteurs et de réalisateurs signées notamment par l'historique Studio Harcourt qui accompagnent les restaurants Fouquet’s et les galeries des Hôtels Barrière. Comme elle s'impose également dans la création de Suites baptisées : Michèle Morgan, Un Homme et une femme de Claude Lelouch, Meryl Streep ou Halle Berry dont la décoration sans mélancolie installe des atmosphères et des esthétiques.

 

Parce que le cinéma est un témoin du temps. Des tournages à mettre en place, des câbles à tirer, des projecteurs à installer, des décors à préparer. Et des lieux qui inspirent. Qui abritent l'écriture de scénarios. Ou qui inventent des rencontres, comme celle de Woody Allen avec la Côte d'Azur. Ou bien, dans la récente décennie, celle de Sophie Marceau avec son envie de filmer "La Disparue de Deauville" (rôle-titre : Christophe Lambert). Ou encore "Hôtel Normandy" qui, sur Les Planches salées d'air et de mer, met en scène Helena Noguerra et Eric Elmosnino dans une comédie galopante. Parce qu'il est toujours inattendu, le cinéma c'est aussi la vie comme elle sait bouger. Avec un B tranquille en même temps que curieux. Comme Barrière.