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Le Westminster Le Touquet, La suite d'une histoire moderne

Au Touquet L'Hôtel Le Westminster a une histoire. Des falbalas des années folles, aux charmes des années glamour que vivaient au jour le jour acteurs, écrivains, peintres venus de tous les continents quand ils quittaient leur écrin parisien. C'était les années trente, quarante et cinquante. Aujourd'hui - malgré les circonstances qui imposent des contraintes inédites mondialement sanitaires - "Le West"  vous propose d'écrire la suite de cette histoire.

En 1924, il s'agissait d'être moderne. D'anticiper et non pas se conformer. Voilà comment est né au Touquet "L'Hôtel Le Westminster". Son architecte Auguste Bluysen (1868-1952) - futur créateur de l'audacieuse façade du cinéma parisien Le Grand Rex - avait été l'un des nombreux "magiciens-constructeurs" des pavillons de L'Exposition universelle de 1900. En y acquérant un sens de l'inattendu, donc de l'improvisation et de la rapidité. Alors ? Huit mois. C'est le temps que, 24 ans plus tard, a duré la construction du monumental Westminster, des fondations au faite du toit. Un chantier art-déco hors normes : des roulements d'équipes de maçons 24 heures sur 24, d'énormes projecteurs installés à la façon des plateaux d'Hollywood pour éclairer les échafaudages la nuit, l'exigence apportée à la sécurité des réseaux de plomberie et d'électricité... La modernité n'existe pas comme une idée en l'air : elle est dans l'action.


A vrai dire, peu friand du style anglo-français voulu par les investisseurs du "West", Bluysen en rabote les codes. Mais il aime l'idée que L'Hôtel mastodonte qui lui est commandé portera le nom de Constance Edwina Cornwallis, duchesse de Westminster (1876-1970),  épouse d'Arthur Hugh Grosvenor, 2ème Duc de Westminster. Aristocrate curieuse des aujourd'hui et des lendemains de son époque, la duchesse de Westminster est une femme résolument moderne, sans goût du tapage mais concrètement déterminée dans tous ses engagements. Quand éclate la Première Guerre mondiale, Lady Westminster traverse la Manche et - comme elle le dit - "fait le job" en mettant en place au Touquet dans les murs du casino réquisitionné un groupe médical pour accueillir les soldats blessés du contingent britannique - les "Tommies" - à l'arrière du front meurtrier de la Somme. Elle n'en parla jamais. Mais rien ne fut oublié.

Au fil d'un siècle, être moderne c'est ouvrir des horizons sur chaque époque. Voilà ce que suggère en 2020 l'architecte-décorateur Bruno Borrione auquel Barrière a confié l'art et la manière de "ré-enchanter"  Le West (rouvert depuis le 25 septembre). Pourquoi Barrière ? Parce que après avoir succédé à François André, fondateur du Groupe, son neveu et successeur Lucien Barrière avait fait l'acquisition du spectaculaire West dans les années 1970. Avant de s'en séparer. Avant aussi que, quelques années plus tard, le Groupe ne retrouve l'envie du Westminster, avec le souhait de remettre le paquebot en eaux vives. Pour qu'il navigue. Quelques années encore et Bruno Borrione a réorganisé un espace de 104 nouvelles Chambres - dont 8 Junior Suites et une Suite - sur lequel flotte la liberté d'un art-déco d'aujourd'hui, mélange respectueux de standards et d'énergies. Comme ces signatures Barrière que sont le Spa Nuxe - 6 cabines (dont une double) pour des soins d'excellence ; les meilleurs équipements techno-gym pour des séances de fitness ; ou le Studio by Petit VIP, un univers de découvertes et de jeux adapté pour les enfants et accompagné par des personnels qualifiés.

Que retenir de ce quasi-siècle en mosaïque ? Vivre dans son époque. C'est ce que sait faire et propose L'Hôtel Barrière Le Westminster Le Touquet. "Le West", c'est bel et bien une histoire. A vous d'en écrire la suite.